ÉDITO
Le changement climatique et toutes ses conséquences sont depuis quelques années inquiétantes et fortement d’actualité. Le phénomène de « réchauffement climatique » touche tous les pays du monde entier mais face à cela de nombreuses actions et interventions comme la déforestation continuent d’être réalisé et cela ne fait que rendre que plus rapide l’évolution de ce réchauffement planétaire et ses conséquences. C’est pourquoi il m’apparaît indispensable pour le bien d’être de l’humanité et de tous les êtres vivants sur terre, de diminuer ou du moins limiter certaines actions et mises en place notamment la déforestation pour promouvoir une aire de vie terrestre beaucoup plus appréciable dans les futures années à venir.
Au cours des trente dernières années, la planète a perdu 403 millions d’hectares de forêts tropicales, soit en moyenne plus de 13 millions d’hectares par an. En plus de la déforestation, la dégradation forestière causée par l’exploitation illégale des bois rend les écosystèmes forestiers plus vulnérables face aux risques incendies et au changement climatique.
Lutter contre la déforestation et la dégradation forestière m’apparaît comme primordial, si nous voulons atteindre à la fois les objectifs du développement durable.
L’agriculture et l’élevage représentent la principale cause directe de disparition des forêts tropicales. En vingt ans, l’agriculture commerciale a dépassée l’agriculture de subsistance comme principal moteur de déforestation : la responsabilité des consommateurs est plus que jamais engagée.
Les nombreux accords, conventions et instruments de politique internationale pour la préservation des forêts tropicales mis en place depuis 1992, n’ont jusqu’à présent pas montré leur efficacité. Cela tient sans doute au fait que ces instruments reposent presque exclusivement sur la base de déclarations de chaque pays, et donc sur la volonté et la capacité de ces pays à lutter contre la déforestation à l’échelle nationale.
Du Brésil à la Turquie, les défrichements tout-va détruisent les écosystèmes et augmentent les risques d’incendie. Pour y remédier, il faut gérer les forêts avec celles et ceux qui y vivent.
La pandémie Covid 19 a occupé l’espace médiatique pendant des mois, mais aussi notre espace mental. Pourtant, les feux de forêts en Sibérie rappellent l’ampleur des défis écologiques qui nous attendent. Ces feux libèrent du CO2 dans l’atmosphère, la fonte du permafrost dégage du méthane, contribuent ainsi à réchauffer le globe et ne fait qu’augmenter les risques incendie.
L’année dernière, les incendies en Amazonie et en Australie ont fait la une des journaux.
Pour la première fois, les forêts étaient à l’ordre du G7. Nous avons en tête des images d’arbres er de maisons en feu, d’animaux calcinés, de fumées, de nuages titanesques et de ciels teintés de rouge. Depuis, le monde a changé. Nous nous sommes mis en pause et la crise sanitaire nous a rappelé à quel point nous devons-nous plier devant les forces de la nature.
Tous ces dérèglements et catastrophes naturelles sont en grande partie causées par la déforestation massive et celle-ci n’est pas uniquement une question politique mais également une question humaine en termes de gestion des dégradations forestières entraînant ainsi l’accélération du changement climatique et ses conséquences.
